Au rythme des semis
Le slow gardening c’est aussi faire preuve de patience; ne pas vouloir tout, tout de suite. Les semis sont probablement un des gestes les plus significatifs de cette approche. Dans quelques contenants réutilisés ou godets de tourbe, on s’amuse à voir pousser notre basilic, nos courges, nos concombres et nos choux kale. De la semence qu’on plante à la fin de l’hiver, jusqu’à la récolte à l’automne, on se surprendra à s’émerveiller devant cette toute petite graine qui pousse, qui grandie et qui produit de quoi nous nourrir. Une aménagement paysager qui donne l’eau à la bouche.
Tapis végétal
Tondre le gazon n’est certainement pas dans le courant du slow gardening. Le bruit et la pollution de la tondeuse n’ont rien pour séduire l’écologiste en soi. Un tapis végétal peut devenir une solution de rechange fort intéressante pour les petits espaces.
Ce sera un bonheur de voir ce tapis prendre forme tout doucement. Vous aurez envie de le piétiner pied nue, de le sentir et d’en prendre soin. Le sarclage deviendra rapidement un moment de méditation.
Lieux de vie
Nous n’avons pas tous l’étang aux canards, le bord d’une rivière ou un bain japonais dans notre cour pour nous permettre d’être zen et de bien intégrer le slow gardening en rentrant du travail. En toute simplicité, des bacs de potager, une fontaine d’eau, un hamac à l’ombre, un carillon, un bain d’oiseaux ou des vivaces qui attirent les papillons nous permettront de créer un lieu de vie, de ralentir le rythme et de contempler la nature qui nous entoure.
Éloge à la lenteur
Des centaines de gestes peuvent résonner avec slow gardening. Il suffit de les faire dans une pleine conscience.
Couper des fleurs pour se faire un bouquet.
Sarcler le potager au son d’un carillon.
Faire un feu.
Écouter le bruit d’une fontaine en bambou.